Je n’ai jamais visité le
château de Versailles et je ne le visiterai jamais. Cela ne m’intéresse pas. Il
est le symbole du mensonge des historiens et des pseudos, comme Bern. Le
bâtiment serait somptueux – moi je ne vois que Tristan (ou Twin Peaks ou
Vertigo) qui peut être qualifié de somptueux – et on ne se gêne pas pour nous
l’apprendre à l’école. Mais à l’école, on ne dit pas que le château baigne dans
le sang et que la galerie des glaces n’est que le paravent des perversités du
Roi de France – Louis XIV en particulier – célèbre pour ses coucheries, ses
viols, ses maîtresses consentantes ou non, ses meurtres, son mépris absolu du
peuple, ses guerres interminables pour conquérir le monde, enfin ses jardins
exubérants agencés et entretenus grâce à l’impôt des pauvres gens. C’est ça
Versailles. Une fois encore le mensonge triomphe. Et le naïf se laisse prendre
dans les filets de l’illusion. Si le bon sens était de mise, Versailles serait
détruit avec l’ensemble des meubles et tableaux qui y sont à l’abri. Ainsi, le
jardinier Baraton éviterait de venir compléter ses fins de mois chaque week-end
sur France Inter.

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