On commémore. On commémore.
On commémore. On commémore les millions de pauvres hommes qui n’ont rien
demandé et qui se sont fait massacrer par leurs dictateurs pour des raisons
obscures d’honneur et de patrie. Qu’est que l’honneur ? Qu’est-ce que la
patrie ? Tant qu’on confiera les destinées d’un pays à un homme, tant qu’on
considérera qu’être citoyen c’est obéir aux ordres établis, tant qu’on
méprisera l’homme en le prenant pour un marionnette asservie, on n’aura pas
compris que faire la guerre c’est être coupable dans un sens comme dans l’autre
puisque que ce sont toujours les démunis qui paient le prix fort, l’homme
restant un danger considérable pour la vie. Les commémorations ne sont que l’occasion
de relancer les guerres parce que dans cet odieux mensonge, il y a toujours à
côté du pitre victorieux, un perdant qui attend sa vengeance. Comme dans toutes
les autres circonstances, l’évolution marche vers l’arrière et ce n’est pas l’intelligence
artificielle, ses dérivés, ses exactions encouragées par le fric qui vont
résoudre le problème authentique de l’homme : passer du stade anal au
stade d’adulte qui a su rencontrer son miroir.
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