Je suis un adepte du
« platisme ». Donc je suis « platiste ». Pour ceux qui
l’ignoreraient encore, je défends la certitude que la terre est plate. En effet
si elle était ronde, en courant très vite on finirait par rattraper notre
derrière. Hors nous avons tous couru ou courons toujours et jamais –pas une
seule fois – nous avons aperçu au loin, devant nous, notre paire de fesses.
Mieux ! Le but de notre vie étant d’avancer, sans cesse nous avançons –
avec les pieds ou avec les idées ou les deux - et ceci de plus en plus vite
vers un des bords en bout de cercle : le vide absolu, ce vide qui met fin
à des siècles remplis de notre médiocrité, de notre pédanterie, de notre
connerie. Et c’est seulement au moment de choir dans le vide que nous prendrons
conscience du temps absurde et inutile que nous avons mis pour arriver
jusqu’ici. Si la terre était ronde, où
serait le gouffre qui marque la frontière entre le cercle et le vide ?
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