vu à travers le tube • l’enfant et sa maman...

Il ne s’agit plus de savoir qui gagne ou perd, mais de régler une situation insupportable où les faux amants n’arrivent pas à se quitter. L’enfant n’est pas aimé. Le peuple – une infime partie – a cru bon fricoter avec lui, alors que ce n’est pas de son âge et qu’il n’a pas encore le droit de faire l’amour ou de jouer avec le sexe. L’enfant doit s’exiler. Mais on sait qu’il ne le fera pas puisque que soumis totalement à sa maman – à cet âge on peut comprendre -, celle-ci ne voit en lui que le Roi de France encore plus et toujours plus psychopathe que Louis XIV ou Napoléon. Et si l’on analyse bien la situation, il n’est pas très difficile de voir que la sagesse et la solution sont entre les seules mains des Gilets Jaunes. Ces gens considérés comme des riens ont réussi par leurs convictions honnêtes et leur ténacité à bouleverser les règles du jeu. S’ils sont moins nombreux physiquement, leur pensée s’étend un peu plus chaque jour. Les pitoyables inventions de l’enfant – le grand débat et ses innombrables inutilités – ne sont que des prétextes à retardement qui présagent un feu d’artifice grandiose dont on se souviendra. L’enfant ne sait pas qu’on ne doit jamais mépriser le peuple. Mais sa maman, elle, elle le sait. Cette nuit, dans mon rêve, le château brûlait et je voyais les corps se calciner lentement.