Je n’aime pas Pierre Palmade.
Je n’aime pas le comédien et je n’aime pas l’homme. Et ne me demandez pas
pourquoi parce que je n’en sais rien. Ne pas aimer est mon droit d’être humain.
Et si vous avez une question à vous poser, ce n’est pas au sujet de mon rapport
avec l’artiste, mais seulement de ce
qu’est devenu le métier de journaliste. Hier matin, Palmade était un violeur.
Hier soir, Palmade était une victime de la justice et n’avait jamais eu
l’intention de violer qui que ce soit, quoi que... on ne sait pas. Ce que l’on
sait c’est qu’il ne l’a pas fait. Vous voyez, moi, ça fait cinquante ans que
j’ai envie de violer ma voisine de palier et je ne me suis toujours pas décidé.
Aujourd’hui elle est bien fanée et moi qui suis bien pénard au milieu de mes
Wagner, Hitchcock et Lynch, je n’ai aucune raison de gâcher les derniers jours de ma vie pour un fantasme parmi
d’autres milliers jamais réalisés. La vie n’étant qu’une illusion meut par des
phantasmes... je déraille, ce n’était pas le sujet. Ce que je voulais dire
c’est que la presse n’est alimentée que par une bande de psychopathes qui
affirment alors qu’ils ne savent pas.
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