Et on va de cérémonies en
cérémonies, et on fait sonner les cloches dans la cacophonie, et on réunit les
godillots ministres et amis et copains sous le regard noir et sans vie de
l’enfant, et on nomme un général en chef pas rigolo pour faire marcher tout ce
petit monde à la baguette et on en oublie que plus de la moitié des français ne
peuvent vivre décemment parce ce que les gros porcs de riches s’empiffrent sur
le dos des démunis et entrouvrent soudain la porte de leurs coffres d’or pour
la gloire de la secte des cathos. Et le peuple, forgé au désir des puissants,
tombe en prières indécentes pour sauver l’âme de ce tas de pierres qui aura
vécu près de mille ans au bord de la Seine. Avant, ces gens non aboutis
priaient pour les âmes humaines. Aujourd’hui, l’homme fait place à la pierre et
au retour du pervers. L’enfant se trompe. Le peuple aussi. Des nuages terribles
s’amoncèlent à l’horizon.
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