les
brumes de l’étang
étendent
leurs voilures
dans
les embouchures
des
trompes de Satan
Lucile
s’y faufile
s’y
glisse en ondulant
dans
le tube rougeoyant
qui
conduit à l’idylle
en
agile sirène
elle
monte les ténèbres
jusqu’au
croisement célèbre
de
la mise à mort dans l’arène
surgit
la lumière foudroyante
que
traverse le pieu
dans
l’incandescence des dieux
qui
terrorisent les prières
ainsi
est érigé
le
comble de l’ignominie
celui
qui se dit vie
l’homme
statufié
poèmes improvisés en vers ou parfois en
prose
haG
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