Ce puits pour tenter de répondre aux derniers écrits de mon ami facebookien Jean Claude D. avec lequel je suis souvent d’accord et pas d’accord. Il semble logique – il semble - que pour cohabiter sur cette terre les crapauds doivent se fondre dans un groupe appelé société afin de faire semblant de vivre avec un semblant de cohésion entre chacune de ces choses baveuses dont pas une n’a la même conception de vie. Moi-même, je m’oblige à vivre à l’intérieur de cette association bâtarde que l’on appelle France, parce que j’ai besoin de l’électricité qui est à un prix vertigineux pour faire fonctionner mon ordinateur et faire tourner mes vinyles où j’écoute en boucle les voix de Tebaldi et de Del Monaco. C’est bien là, la seule vertu que je concède à la société. Jamais – jamais – la démocratie a été inventée parce que je ne connais personne – à part moi – qui veut vraiment de ce régime. Il suffirait pourtant d’observer au microscope l’état physique de ceux qui n’ont rien à manger, de ceux qui ont des cancers, de ceux qui sont alcooliques ou drogués, de ceux qui sont cons comme des manches à balaies, observer aussi l’état psychique de 99,99% de la population et d’établir une liste de conseils qui pourrait éventuellement après 40 ou 50 années d’essai, devenir des lois non définitives qui consisteraient simplement à établir une base de conduite pour tous et qui générerait les autres principes pour ceux qui sont privilégiés parce qu’ils ne sont pas nés au même endroit, parce qu’ils n’ont pas eu de parents ignobles, parce qu’ils ont eu cette petite lumière qui les a coupés de la société pour pouvoir agir en toute liberté à travers leur violon d’Ingres. Si toutes les lois étaient basées sur la misère du crapaud humain et non sur celui qui a amassé du fric en volant ou en assassinant son voisin – je ne vois pas comment on peut amasser du fric autrement – le monde deviendrait simple et on aurait pas à se préoccuper d’un milliard de choses qui ne servent absolument à rien. Ce que mes misérables parents et la misérable école que j’ai prétendu fréquenter ne m’ont pas appris, c’est que la terre appartient à tout le monde et que personne – personne – ne peut s’arroger de droit d’être propriétaire. La seule et unique chose qui nous appartient, c’est nous-même. Et ce que je crois, c’est que même Tebaldi et Del Monaco, quel que soit leur immense génie, ne sont que des petits riens sans importance par rapport à ce que je suis : moi et que moi. Je suis obligé d’arrêter ici. Je sors. Je vais en ville, chez Fanny, prendre un café avec mes amis Freud, Hitchcock, Wagner et Lynch. Si vous n'avez pas tout compris, tranquillisez-vous. Moi non plus... quoi que...
samedi 13 avril 2019
le puits au fond du jardin • quelques mots avant de sortir en ville...
Ce puits pour tenter de répondre aux derniers écrits de mon ami facebookien Jean Claude D. avec lequel je suis souvent d’accord et pas d’accord. Il semble logique – il semble - que pour cohabiter sur cette terre les crapauds doivent se fondre dans un groupe appelé société afin de faire semblant de vivre avec un semblant de cohésion entre chacune de ces choses baveuses dont pas une n’a la même conception de vie. Moi-même, je m’oblige à vivre à l’intérieur de cette association bâtarde que l’on appelle France, parce que j’ai besoin de l’électricité qui est à un prix vertigineux pour faire fonctionner mon ordinateur et faire tourner mes vinyles où j’écoute en boucle les voix de Tebaldi et de Del Monaco. C’est bien là, la seule vertu que je concède à la société. Jamais – jamais – la démocratie a été inventée parce que je ne connais personne – à part moi – qui veut vraiment de ce régime. Il suffirait pourtant d’observer au microscope l’état physique de ceux qui n’ont rien à manger, de ceux qui ont des cancers, de ceux qui sont alcooliques ou drogués, de ceux qui sont cons comme des manches à balaies, observer aussi l’état psychique de 99,99% de la population et d’établir une liste de conseils qui pourrait éventuellement après 40 ou 50 années d’essai, devenir des lois non définitives qui consisteraient simplement à établir une base de conduite pour tous et qui générerait les autres principes pour ceux qui sont privilégiés parce qu’ils ne sont pas nés au même endroit, parce qu’ils n’ont pas eu de parents ignobles, parce qu’ils ont eu cette petite lumière qui les a coupés de la société pour pouvoir agir en toute liberté à travers leur violon d’Ingres. Si toutes les lois étaient basées sur la misère du crapaud humain et non sur celui qui a amassé du fric en volant ou en assassinant son voisin – je ne vois pas comment on peut amasser du fric autrement – le monde deviendrait simple et on aurait pas à se préoccuper d’un milliard de choses qui ne servent absolument à rien. Ce que mes misérables parents et la misérable école que j’ai prétendu fréquenter ne m’ont pas appris, c’est que la terre appartient à tout le monde et que personne – personne – ne peut s’arroger de droit d’être propriétaire. La seule et unique chose qui nous appartient, c’est nous-même. Et ce que je crois, c’est que même Tebaldi et Del Monaco, quel que soit leur immense génie, ne sont que des petits riens sans importance par rapport à ce que je suis : moi et que moi. Je suis obligé d’arrêter ici. Je sors. Je vais en ville, chez Fanny, prendre un café avec mes amis Freud, Hitchcock, Wagner et Lynch. Si vous n'avez pas tout compris, tranquillisez-vous. Moi non plus... quoi que...
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