dimanche 28 avril 2019

j'y étais • la splendeur de wolfgang amadeus mozart...



Pour mon dernier concert de la saison à l’auditorium de la Part-Dieu (Lyon), le très jeune chef d’orchestre Klaus Mäkelä, 23 ans, la presque tout aussi jeune bassoniste Sophie Dartigalongue – ancienne des jeunes de l’Orchestre national de Lyon, aujourd’hui basson solo à l’Opéra de Vienne – et l’Orchestre national de Lyon ont restitué le génie de Mozart comme je l’ai rarement entendu, avec une confondante simplicité, une respiration apaisante, un ton enjoué et une analyse subtile de la partition. Mozart est décidément bien LE génie de la composition musicale avec Wagner et Bach et sa Musique funèbre maçonnique en ut mineur KV477 et son Concerto pour basson en si bémol majeur KV191 programmés hier soir en sont un témoignage bouleversant. Si la Symphonie n°10 en mi mineur op93 de Dmitri Chostakovich est passé comme une lettre à la poste, c’est le jeune chef à su, dans une maîtrise absolue, mettre les liens nécessaires pour une cohésion plausible à cette œuvre peu agréable qui n’est pas du tout de mon goût. J’ose : Chostakovitch est le Berlioz français. Tous deux se seraient rendus plus utiles en ouvrant une boucherie-charcuterie ou en conduisant les trains.  Rien que pour Mozart et ces deux jeunes artistes fabuleux...

Dois-je redire à quel point les escaliers en pente vertigineuse pour accéder à sa place sont dangereux sans cette salle, d’autant que la moitié des spectateurs sont des personnes âgées. Hier encore une dame âgée est tombée et a dû être évacuée par les pompiers. Ici, les rampes n’existent pas....

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