Pour une fois, ce n’est pas
moi qui tente de réveiller les crapauds baveux mais Emmanuel Dupuy dans la
revue « Diapason ». « Les Victoires de la musique classique »
vues à la télé une fois par an, sont calamiteuses et je ne regarde plus depuis
que j’ai entendu – et vu – vociférer la mauvaise doublure de Mariano sur le
plateau parce qu’il avait très justement été copieusement sifflé à la Scala de
Milan où il n’a plus remis les pieds. Je laisse donc la parole – quelques courts
extraits - à l’éminent critique de la vénérable revue : « Un bide, à en
juger par la teneur de vos propos – commentaires sur la page Facebook de
Diapason – comme par la modestie de l’audience – un million de moins qu’il y a
dix ans -. Donc, je confirme : va falloir revoir la formule. D’abord en
cessant de s’obstiner – sans doute pour dissiper tout soupçon d’élitisme – à faire
entrer la musique classique dans un format télévisuel bas de gamme, du niveau
des émissions de variétés de TF1 ; on s’attend à voir surgir Mireille
Mathieu ! Comme à l’accoutumée, les artistes en ont profité pour faire
leur promo, interprétant volontiers un extrait de leur dernier album. Alagna, qui
a le sens de la famille, a encore une fois casé une daube composée par son
frangin. Toujours aussi peu de partitions du XXe siècle, une
seule page de musique baroque (merci Philippe Jaroussky). Côté
programmation, les années se suivent et s’enlisent dans la monotonie... ... ...
... ... Alors commençons par le commencement : plutôt que de gaspiller son
énergie dans un concours bidon et une soirée flonflon, la profession ferait
mieux de se battre pour être visible cinquante-deux semaines par an. Ce
jour-là, on pourra crier victoire. »
Je n’aurais pas écrit mieux.
Pour connaître l’intégralité de cet édito, achetez le dernier numéro de
Diapason (678, avril 2019)
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire