Des
femmes et des hommes ont fini par se mettre en colère avec quelques violences
bien compréhensibles – je ne parle pas des casseurs dont l’enfant est complice,
puisque sa police regarde et laisse faire – parce qu’ils en ont assez de vivre
dans la misère. Les pouvoirs illégitimes – le pouvoir ne peut être légitime –
comme l’enfant et ses godillots, les politicards, les journaleux, les intellectellos,
les accusent de tous les mots et de vouloir tuer notre république, notre
démocratie, notre amour de la patrie et les accusent aussi d’un manque total de
discernement et maintenant de vouloir la peau des juifs. D’abord, je ne vois
pas où il y a trace de république, de démocratie et je ne vois pas pourquoi on
aimerait sa patrie puisqu’on ne l’a pas choisie comme je ne vois pas pourquoi on
aimerait la vie puisque nous ne sommes là que parce qu’une femme nous a
fabriqué sans nous demander notre avis. Comme toujours – depuis les débuts du
monde -, il ne peut y avoir de réponses à tous ces maux puisque les questions sont toujours
celles d’à côté. La question est de savoir qui a fait en sorte qu’on en soit
là. Ce ne peut être que les décideurs et non pas ceux qui sont contraints
d’obéir. Le seul coupable ne peut-être que le système obsolète que nous continuons
à cautionner et qui nous impose un Roi qui enrichit les riches, qui appauvrit
les pauvres et qui continue de faire fructifier les ghettos où même l’armée
n’oserait pas entrer. Ce soir, les gens bien comme il faut vont défiler dans
Paris et ailleurs pour dénoncer l’antisémitisme. Qui peut croire que cette
mascarade sert à quelque chose ? Pour régler ce problème ou un autre,
commençons par l’égalité des citoyens devant l’argent et devant la justice. Les
journaleux sont tellement fanatisés par ces Gilets jaunes qu’il en oublie
Benalla le truand qui fait bronzette au Maroc alors qu’il devrait être à
l’ombre dans les cachots de l’Etat. Si le truand n’est pas inquiété c’est que
le Roi l’a demandé. Il est peut-être là le problème. Mais on pourrait aussi
penser que si on interdisait les religions – toutes –, il n’y aurait plus de
leçons de morale donnés par des pédophiles, il n’y aurait plus
de femmes esclaves voilées ou non et nous pourrions entreprendre la
désintoxication des cerveaux : croire en l’homme en place de croire en
Dieu. Si tous les gens de pouvoir, si tous les gens bien comme il faut, si tous
les moralistes, si tous les prêcheurs de n’importe quoi, faisaient un tour chez
Freud, nous n’en serions sûrement pas là. Mais voilà… l’homme se
complait dans sa merde et le manchot continue à se faire croire qu’une dose
d’homéopathie va faire repousser son bras.
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