mardi 19 février 2019

vu à travers le tube • un inutile défilé…


Des femmes et des hommes ont fini par se mettre en colère avec quelques violences bien compréhensibles – je ne parle pas des casseurs dont l’enfant est complice, puisque sa police regarde et laisse faire – parce qu’ils en ont assez de vivre dans la misère. Les pouvoirs illégitimes – le pouvoir ne peut être légitime – comme l’enfant et ses godillots, les politicards, les journaleux, les intellectellos, les accusent de tous les mots et de vouloir tuer notre république, notre démocratie, notre amour de la patrie et les accusent aussi d’un manque total de discernement et maintenant de vouloir la peau des juifs. D’abord, je ne vois pas où il y a trace de république, de démocratie et je ne vois pas pourquoi on aimerait sa patrie puisqu’on ne l’a pas choisie comme je ne vois pas pourquoi on aimerait la vie puisque nous ne sommes là que parce qu’une femme nous a fabriqué sans nous demander notre avis. Comme toujours – depuis les débuts du monde -, il ne peut y avoir de réponses à tous ces  maux puisque les questions sont toujours celles d’à côté. La question est de savoir qui a fait en sorte qu’on en soit là. Ce ne peut être que les décideurs et non pas ceux qui sont contraints d’obéir. Le seul coupable ne peut-être que le système obsolète que nous continuons à cautionner et qui nous impose un Roi qui enrichit les riches, qui appauvrit les pauvres et qui continue de faire fructifier les ghettos où même l’armée n’oserait pas entrer. Ce soir, les gens bien comme il faut vont défiler dans Paris et ailleurs pour dénoncer l’antisémitisme. Qui peut croire que cette mascarade sert à quelque chose ? Pour régler ce problème ou un autre, commençons par l’égalité des citoyens devant l’argent et devant la justice. Les journaleux sont tellement fanatisés par ces Gilets jaunes qu’il en oublie Benalla le truand qui fait bronzette au Maroc alors qu’il devrait être à l’ombre dans les cachots de l’Etat. Si le truand n’est pas inquiété c’est que le Roi l’a demandé. Il est peut-être là le problème. Mais on pourrait aussi penser que si on interdisait les religions – toutes –, il n’y aurait plus de leçons de morale donnés par des pédophiles, il n’y aurait plus de femmes esclaves voilées ou non et nous pourrions entreprendre la désintoxication des cerveaux : croire en l’homme en place de croire en Dieu. Si tous les gens de pouvoir, si tous les gens bien comme il faut, si tous les moralistes, si tous les prêcheurs de n’importe quoi, faisaient un tour chez Freud, nous n’en serions sûrement pas là. Mais voilà… l’homme se complait dans sa merde et le manchot continue à se faire croire qu’une dose d’homéopathie va faire repousser son bras.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire