Benalla
est en prison. Un juge a osé. Mais aucun juge n’a encore osé s’occuper de celui
qui a couvert Benalla depuis le début de l’affaire, l’enfant, celui qu’une
poignée de français a nommé Roi. Soit l’affaire va éclairer les coins sombres
de l’Elysée et mettre l’enfant en difficulté, soit elle va se dégonfler comme
s’est dégonflée hier, la chambre à air de la roue arrière de mon vélo. Hier me
fait penser à hier. Hier la foule s’est rassemblée dans toute la France pour
protester contre l’antisémitisme, sous les ordres du parti socialiste avec la
complicité physique des godillots du Roi et de la quasi totalité des ennemis
des socialos. A quoi cela aura-t-il servi ? Et les journaleux ont chanté en un chœur à l’unisson les louanges
des vertus du peuple de France. Wouah ! Où l’on voit que l’on retourne le
peuple comme on veut. Quand il est sage, obéissant, bien poli et surtout quand
il fait semblant de crier son amour pour les autres en rang et derrière le
pouvoir qui le maltraite tous les jours, il est la première merveille du monde.
Mais quand il commence à dire son raz–le-bol pour ses conditions de vie, il
n’est plus qu’une bande de voyous qui veut le pouvoir et l’exécution de Sa
Majesté Royale. La première fonction du peuple, c’est qu’il est manœuvrable à
souhaits, et le Roi le sait. L’homme n’est qu’un minuscule animal à quatre
pattes qui a voulu se mettre debout et qui n’a pu en marchant sur deux pattes
qu’élever son immense bêtise.
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