Paris,
21 juillet 1926
« Je
voudrais que le citoyen restât armé de défiance » : le dernier ouvrage
d’Emile-Auguste Chartier dit Alain. Le
Citoyen contre les pouvoirs, résonne curieusement au moment où le deuxième
cabinet du radical Edouard Herriot se révèle incapable de survivre à la crise
du franc. Sa pensée politique se résume en un mot : contre. Il s’oppose
aux institutions, Armée, Eglise ou Académies, qu’il tient en horreur depuis l’affaire
Dreyfus et ne cesse de rappeler au citoyen son « devoir de résistance ».
Alain se fait le porte-parole des « petits » tyrannisés par les « gros »
et par une administration budgétivore. Sa France idéale est celle de la Belle
Epoque et de la Dépêche du Midi, un pays rural au bon sens provincial.
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