Les journaleux en ont gros
sur la patate. Ils n’ont plus rien à dire, plus rien à médire, ce matin. Ils
espéraient nous saouler aujourd’hui, avec les violences inouïes des Gilets
Jaunes ce samedi et leur déclin irrémédiable. Non seulement il n’y a pas eu de
violences mais leur mouvement est en pleine progression, ce dont – même s’ils
n’en ont rien à foutre – je les félicite vivement. Et ce n’est pas fini. Ce
n’est pas la stupide, merdique et illusoire consultation décidée par l’enfant
qui va calmer leur enthousiasme et leur courage. Ils veulent une justice
sociale et un salaire décent. Je ne vois rien poindre à l’horizon qui annonce
la réalisation de leurs exigences. Je ne vois qu’un enfant qui se réfugie entre
les seins – de ce qu’il en reste - de sa maman et qui pique des colères de
marmot gâté et déséquilibré devant l’impuissance de ses désirs avortés. Pour
sauver momentanément la France, il faut la dissolution de l’Assemblée, la
proportionnelle intégrale et la suppression définitive du Trône du Roi. Ça fait
plus de vingt siècles que le peuple se bat pour ça. Et on en est toujours au
même point : une monarchie coupée du peuple, un peuple qui a faim, des
riches de plus en plus riches et des pauvres de plus en plus pauvres. Alors ?
On fait quoi ?
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