Agrégats |
Alors que l’enfant immature et
capricieux qui a pour fonction provisoire le fauteuil du Roi de France, n’ose
plus sortir de l’Elysée de peur de se faire lyncher ce qui paraît bien normal
en raison de la haine qu’il a installée autour de lui, son ami et confident
Benalla marche sur ses plates-bandes en menant la grande vie en jet privé et en
visitant les Roi voisins dont celui du Tchad, ce qui oblige la garde rapprochée
de l’enfant à faire paraître des démentis mensongers, affirmant que le truand
volerait de ses propres ailes. Où le truand prend-il l’argent pour mener la
grande vie ? Donc, tout se passe comme avant, pas un jour sans scandale au
sommet de la pyramide. France Inter m’a bien fait rire ce matin en évoquant le
livre qui va sortir sur la vie trépidante de d’Ormesson. Il était monarchique,
Il mentait continuellement. Outre ses nombreuses maîtresses, il vivait avec sa
femme et sa maîtresse – son éditrice, si j’ai bien compris -. Il était comme Lucchini,
il se cachait derrière des citations de grands auteurs et de moins grands. Ce
qui m’a beaucoup fait rire c’est que moi – je sais, ce n’est que moi – je ne
cite jamais les autres, qu’ils soient grands ou petits. J’invente tous les
jours mes propres citations que je poste ici en fin d’après midi sous le titre
à double sens : « mots en lien ». Personne n’y comprend rien.
Moi non plus. Et c’est pour cela qu’elles méritent d’être analysées dans tous
les sens, dans tous les temps et sous toutes les formes. Chacun peut y mettre
un nom. Il aura tord et il aura raison. Chacun peut lui donner une définition.
Elle sera la bonne et la mauvaise. Chacun peut la transposer tans tous les
tons, la lire de gauche à droite, de droite à gauche, dans le miroir de haut en
bas ou de bas en haut. Elle restera ma citation et aura toujours sa propre
signification, la mienne et pas celle
des autres, parce que – et mes citations en sont la preuve –, les autres
n’existent pas. De toute ma vie, je n’ai jamais rencontré personne à part moi,
je n’ai jamais parlé à personne à part à moi, je n’ai jamais aimé personne à
part moi. Vous n’existez pas. Vous n’êtes que la création éphémère de ma
pensée. Vous allez bientôt disparaître puisque bientôt et inévitablement, je
vais mourir.
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