Hier, c’était la foire
d’empoigne entre les godillots députés du Roi de France et le Roi lui-même qui
semble ne plus savoir sur quel pied danser. On fait, on défait puis on refait selon
les bruits de couloirs mêlés aux humeurs. La popularité de l’enfant immature,
capricieux et méprisant est en baisse vertigineuse et certains farouches
admirateurs commencent à remplir leur froc. Après avoir arrêté et emprisonné le
Roi, il faut bruler la constitution gaullienne. Comment peut-on concevoir qu’il
soit possible de nommer une seule personne pour tout décider pendant 5 ans – 7
auparavant – sans que personne n’ai rien à dire et que rien ne soit prévu pour
le sanctionner lorsqu’il abuse et humilie, je veux dire, lorsqu’il fait son
métier ? Dernière insulte du Roi : il envoie Sarko – un ami et
prédécesseur mal embouché - à l’étranger, pour le représenter à l’investiture
d’une Reine, une collègue qui, comme lui, va imposer ses quatre volontés à un
peuple qu’elle va terrasser. Depuis mai 68, je n’avais vu une pareille agitation.
Merci les Gilets Jaunes ! Merci à ceux qui ont cassés ! Merci à tous
ceux qui ont participer à la déstabilisation des institutions ! Il reste à
faire la révolution et à inventer la démocratie. Ça, ce n’est que le contenu de
mes illusions… donc la solution !
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