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La maison de Norman Bates |
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La maison de Laura Palmer |
Début d’un cycle
hitchcockien, ce soir sur Arte, face à la débilité Lapixienne qui convoque sur
France 2 l’inévitable et lamentable doublure de Mariano. 20h55, L’Inconnu du
Nord-Express (1951), 22h35, Une femme disparaît (1938), 0h10, le documentaire
de Kent Jones (2015), Hitchcock/Truffaut. Soirée Arteienne impossible à manquer
avec deux chefs-d’œuvre qui annoncent les trois sommets du maître, Psychose,
Vertigo et Marnie. Ici le suspens – réussi – n’est que prétexte à la dissection
de la pensée humaine qui, soumise à son environnement, ne peut atteindre la
liberté, sauf si elle opère son inévitable retour en arrière où là-bas, se
trouvent les solutions. Hitchcock a lu Freud et en a suivi le cheminement. Et
en revisitant l’intégralité du maître, on voit à quel point il a influencé
Lynch qui, en employant une technique plus moderne reproduit les certitudes
d’Hitchcock et Freud confondus – la maison de Laura Palmer n’est-elle pas celle
de Norman Bates ? – et explore la démarche psychanalytique admirablement
explorée et disséquée dans Twin Peaks et en particulier dans la saison 3. Si on
s’arrête ce soir sur Arte, il est impossible de dire que la télé c’est n’importe
quoi.
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