mercredi 28 novembre 2018

vu à travers le tube • je vais bientôt trouver – enfin – ma liberté !


Après la réponse blabla du Roi, retour aux Champs Elysées ce samedi. C’est une excellente chose. Et puis, la casse, ce n’est que chez les riches. Donc, ce n’est pas grave. Je n’aurai jamais vu de toute ma vie – 75 ans bientôt et c’est trop -, une telle saloperie sur le trône de France. Le dernier en date a dû être Napoléon. Et devant toutes ces ignominies, je ne peux m’empêcher de penser. Penser, c’est la seule chose qu’il reste à l’homme d’aujourd’hui, parce que penser permet de vivre dans un autre monde, une monde à soi, un monde de liberté, un monde où personne ne peut pénétrer et où personne ne peut me faire chier. Et je pense à longueur de journée. Une femme m’a expulsé de la chambre rouge où j’étais si bien, sans me demander mon avis. Elle m’a propulsé dans un monde de monstres où soit on assassine, soit on se fait assassiner. Et si elle n’était pas morte depuis cinquante ans ou plus, je la laisserai crever sur un tas d’ordure. Le jour de l’expulsion, j’ai perdu – elle m’a pris – ma liberté. Ensuite, j’ai dû vivre avec des parents qui décidaient pour moi – même si ceux-là étaient plutôt inconscients et absents -, j’ai dû aller à l’école où encore on décidait pour moi, puis au conservatoire où toujours on décidait pour moi, puis je me suis marié – la honte de ma vie – et j’ai eu des enfants – l’autre honte de ma vie – où la femme décidait pour moi parce que je n’ai pas eu le courage de la frapper, de la torturer et de l’exécuter. J’ai eu un boulot où j’étais le patron mais avec trois salopards consécutifs d’élus, au-dessus – un enfer infernal – où ma liberté fut entachée pendant trente-cinq ans. Et depuis que je suis à la retraite – 14 années – je pourrais être libre si les français ne m’avaient pas coupé l’herbe sous le pied en nommant des Rois qui volent mon argent et qui m’obligent à dépenser quand je vais à l’opéra qui devrait être à proximité de chez moi et gratuit. Je vais mourir et jamais je n’aurais été libre. Mais, tout de même, je me réjouis. En quittant cette terre, je vais enfin être libre, être libre pour l’éternité.   

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