jeudi 15 novembre 2018

vu à travers le tube • « gaudin assassin ! » crie la foule déchaînée…


Et la foule crie : « Gaudin assassin ! Gaudin démission ! ». Et la foule a raison. Le maire de Marseille, la vielle crapule de la droite lepeno-gaullo-chiraquienne, n’a jamais jeté un regard sur les trois-quarts de sa ville, cet espace majoritaire où l’on s’entretue, se drogue et se viole dans l’impunité. Il n’a même pas jeté un regard sur le centre ville où les immeubles s’effondrent en cadence parce qu’ils n’ont jamais été rénovés et qu’ils sont devenus des bombes à retardement. Vingt ans de règne absolu pour ça ! S’il doit être arrêter et juger, les vrais coupables sont les ignorants qui l’on mis au pouvoir. Eux, comment va-t-on les faire payer ? Les problèmes sont de partout qu’elle que soit le point où l’on porte son regard. Ils sont de partout parce que le peuple est drogué, hypnotisé, formaté. Il fait ce qu’on lui répète jusqu’à saturation. On le saoule avec les élections de tous bords : « Tu DOIS voter pour être un bon citoyen. Si tu ne sais pas pour qui voter, vote pour personne - blanc- et tu auras rempli ton devoir ! » Peuple, on te prend pour un con et tu ne le vois même pas. Cesse de fermer les yeux, cesse de te boucher les oreilles, cesse de t’agenouiller devant les Dieux, cette forme de pensée que tu as inventée, cesse de te prosterner devant les Rois - des enfants attardés-, surtout après avoir tranché la tête d’un des leurs, cesse d’obéir aux lois qui ne sont faites que pour t’humilier, cesse de t’aligner sur la majorité, cette masse d’individus crétins qui on toujours tords et qui ne comprennent rien. Cesse de croire les politiques, ces vendeurs de promesses qui jamais, JAMAIS, depuis que le monde existe, ont tenu la moindre de ces promesses. Peuple de tous les mondes de l’univers, cesse de croire que tu as besoin d’un être supérieur pour te guider. L’être supérieur n’existe pas et comme tu es un homme tu a le droit de prendre ta liberté, car personne, ABSOLUMENT PERSONNE, n’a le droit de t’empêcher de suivre le chemin que tu t’es tracé. Ne fait confiance qu’à ton miroir, si tu l’as trouvé, si tu y a vu ton reflet, si tu as pu le reconnaître et si tu as réussi à passer de l’autre côté. Et si tu as accompli toutes ces tâches et que tu es désormais dans ce nouvel univers, tu sais que l’homme n’est rien, qu’il ne vaut rien, et que sa vie est sans importance. Alors, comme moi, tu es délivré.

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