Et
la foule crie : « Gaudin assassin ! Gaudin
démission ! ». Et la foule a raison. Le maire de Marseille, la vielle
crapule de la droite lepeno-gaullo-chiraquienne, n’a jamais jeté un regard sur
les trois-quarts de sa ville, cet espace majoritaire où l’on s’entretue, se
drogue et se viole dans l’impunité. Il n’a même pas jeté un regard sur le
centre ville où les immeubles s’effondrent en cadence parce qu’ils n’ont jamais
été rénovés et qu’ils sont devenus des bombes à retardement. Vingt ans de règne
absolu pour ça ! S’il doit être arrêter et juger, les vrais coupables sont
les ignorants qui l’on mis au pouvoir. Eux, comment va-t-on les faire
payer ? Les problèmes sont de partout qu’elle que soit le point où l’on
porte son regard. Ils sont de partout parce que le peuple est drogué,
hypnotisé, formaté. Il fait ce qu’on lui répète jusqu’à saturation. On le
saoule avec les élections de tous bords : « Tu DOIS voter pour
être un bon citoyen. Si tu ne sais pas pour qui voter, vote pour personne - blanc- et tu auras rempli ton devoir ! » Peuple, on te prend pour un
con et tu ne le vois même pas. Cesse de fermer les yeux, cesse de te boucher
les oreilles, cesse de t’agenouiller devant les Dieux, cette forme de pensée
que tu as inventée, cesse de te prosterner devant les Rois - des enfants
attardés-, surtout après avoir tranché la tête d’un des leurs, cesse d’obéir
aux lois qui ne sont faites que pour t’humilier, cesse de t’aligner sur la majorité,
cette masse d’individus crétins qui on toujours tords et qui ne comprennent
rien. Cesse de croire les politiques, ces vendeurs de promesses qui jamais,
JAMAIS, depuis que le monde existe, ont tenu la moindre de ces promesses. Peuple de
tous les mondes de l’univers, cesse de croire que tu as besoin d’un être
supérieur pour te guider. L’être supérieur n’existe pas et comme tu es un homme
tu a le droit de prendre ta liberté, car personne, ABSOLUMENT PERSONNE, n’a le
droit de t’empêcher de suivre le chemin que tu t’es tracé. Ne fait confiance
qu’à ton miroir, si tu l’as trouvé, si tu y a vu ton reflet, si tu as pu le
reconnaître et si tu as réussi à passer de l’autre côté. Et si tu as accompli
toutes ces tâches et que tu es désormais dans ce nouvel univers, tu sais que
l’homme n’est rien, qu’il ne vaut rien, et que sa vie est sans importance.
Alors, comme moi, tu es délivré.
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