Bertrand
Blier, Calmos
Dans
le vagin de la femme
ou
le retour à la maison
|
De
toutes les journées de samedi et dimanche, je n’ai vu qu’un seul Gilet Jaune,
le balayeur de rue, municipal. J’aurais aimé que pas une seule parcelle de
terre soit inoccupée et que la France vue du ciel soit jaune uniforme. Et
j’aurais aussi aimé, si j’en avais rencontrés, qu’ils me foutent la paix parce
que je n’aime pas être dérangé ni être contrarié. Et pourtant, je peux le dire,
je soutiens à 200% ce mouvement qui, s’il n’aura servi à rien, aura au moins
rappelé que plus de la moitié des français sont entrain de crever. Si ce samedi
était celui de tous les dangers pour des raisons compréhensibles et vitales,
samedi prochain sera la journée de la perversité. Il paraît que les femmes vont
descendre dans la rue pour dénoncer leurs conditions misérables dans cette
société où seul l’homme a le droit de penser et de décider. J’ai des
difficultés à croire cet argument parce que j’ai été marié 18 ans et que
j’aurai pu, à tous les instants, porter plainte contre MA – c’est comme cela
que l’on dit – femme pour harcèlement et humiliation. Mais ne vous inquiétez
pas pour moi, j’ai eu parallèlement beaucoup de maîtresses, toutes beaucoup
mariées et cela a largement compensé. Etant , comme tout le monde le sait, un
farouche opposant aux #MeTooBalancetonporc qui sont totalement à côté de la
plaque, je conseille à toutes ces dames – majeures donc libre de leurs choix –
de revoir la fin du chef-d’œuvre de Blier, « Calmos », où l’on voit
une jeune femme nue sur la plage, cuisses bien écartées entrain de se faire
bronzer. Et quand arrivent les trois héros mâles , on les surprend en extase
devant le vagin bien ouvert de la dame. Ils ne peuvent résister et ils entrent
dans la grotte rouge et intime de celle-ci et l’explorent avec étonnement. Mais
voilà que l’amant de la belle, sort de l’eau où il était allé faire trempette
et se couche sur sa maîtresse – MAÎTRESSE ! Ce n’est pas innocent… – et
plonge son zizi dans le trou béat qui attendait ce moment suprême. Et où cela
devient très rigolo – pourtant, c’était loin d’être triste – c’est que le
gros pénis bien dur leur broie les os et les jets de sperme les noient dans une
mer de mousse blanche. Morale de l’histoire : de quoi vous plaignez-vous
mesdames ?
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