Sade, La Nouvelle Justine ou Les Malheurs de la vertu |
Paris, 6 mars 1801,
C’est la septième arrestation du
marquis de Sade. Cette fois, ni ses mœurs scandaleuses, ni sa tiédeur
révolutionnaire ne sont en cause. Le prétexte officiel de son interpellation
est La Nouvelle Justine, un roman
libertin paru il y a quatre ans. Une perquisition chez son éditeur, Massé, puis
à son domicile a permis la saisie de l’ouvrage incriminé, ainsi que d’objets
obscènes. En fait, Bonaparte le soupçonne surtout d’avoir écrit un pamphlet
contre lui. Plus que le pornographe délirant, c’est le subversif qui dérange.
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