L’homophobie
désigne les manifestations de mépris, rejet, et haine envers des personnes, des
pratiques ou des représentations homosexuelles ou supposées l'être (Wikipédia). Je ne crois
vraiment pas que la manifestation d’hier et les manifestations à venir
changeront quoi que ce soit. On ne change pas la nature profonde de l’homme.
Mais peut-être pourrait-on tenter de comprendre. On déteste tous une part de
nous-mêmes. Nous avons tous en nous – que nous soyons hommes ou femmes – une
part de masculinité et une part de féminité. L’être équilibré aime ses deux
parties. Les êtres équilibrés étant plutôt rares, tous les autres – l’immense
majorité – détestent leur moitié. Nous sommes donc tous homophobes et rien ne
pourra y changer, sauf si… on comprend qu’il est nécessaire, qu’il est
impératif, de partir à la recherche de l’autre, de notre autre autre, de le
trouver, de l’apprivoiser, de le comprendre et de l’aimer. Pour cela il faut
apprendre à connaître le principe du miroir, savoir maîtriser et manipuler
l’objet de façon à pouvoir s’y glisser et passer au travers. C’est de l’autre
côté qu’est la vérité. C’est de l’autre côté que se réalise l’union entre notre
moi et notre moi. C’est de l’autre côté que l’on découvre que l’homophobie -
comme toutes les phobies – n’est qu’une apparence destructrice aussi bien pour
nous que pour les autres. Dissipez le songe et vous dissiperez le mensonge qui
vous ronge. Dissipez le songe et vous trouverez l’harmonie qui est la votre,
celle qui n’aurait jamais dû tomber dans l’oubli. Pour ceux qui me connaisse,
je ne leur ferai pas l’injure de répéter encore et encore les mêmes arguments.
Mais pour les autres, les étrangers, ceux qui ne m’ont jamais croisé, je veux
bien leur dire – ici, je dirais plutôt : leur écrire – un seul mot, un mot
magique, s’ils en connaissent le mode d’emploi : Freud !
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