Encore une sociologue – qui n’a pas
fait d’analyse – qui sort un livre sur le sexe intitulé « La vie sexuelle
en France », comme si la vie sexuelle était différente en Italie ou en
Californie. Elle affirme que tous les rapports – sexuels – doivent être
consentis et surtout désirés, en ignorant qu’elle enfonce une belle porte
ouverte. Pourtant, il me semble que pour consentir il faut d’abord désirer et
que consentir avant de désirer peut procurer le résultat inverse. La sociologue
ne dit pas si dans les chaumières, mais aussi dans les châteaux, la question
est souvent posée. Monsieur désire. Pour ne pas encore provoquer une querelle,
Madame consent. Madame désire. Pour avoir la paix qu’il cherche depuis qu’il a
fait l’erreur de se marier, Monsieur consent. C’est comme cela que
d’innombrables hommes et femmes ont des enfants sans jamais les avoir désirés.
L’être humain est un solitaire. Il n‘aime ni les enfants ni les animaux, mais le pouvoir sur les êtres faibles. Et surtout, il n’aime pas les hommes et les femmes qui collent et harcèlent et qui
ignorent que l’autre est un être humain respectable. A part eux-mêmes, ils
n’aiment que la liberté intégrale et sans tabou, quel qu’en soit le sujet. Et
pour ne pas se voir dans le miroir, ils compensent en permanence et faignant
d’être comme « tout le monde » : « Il est beau mon
chien-chien ! Hein ! » Pour en revenir à notre sociologue non
analysée, elle n’a pas compris que le sujet ne peut être qu’un tout. Les
rapports sexuels et de toutes sortes entre l’homme et la femme, ne sont
possibles que si la pensée profonde de l’un est la pensée profonde de l’autre et si
simultanément, la pensée profonde de l’autre est la pensée profonde de l’un. Regarder ensemble
dans le regard de l’autre, soit dans son propre regard. Les mots amour et sexe
se confondent et l’harmonie dispense sa cadence parfaite – V-I, pour les
novices - C’est simple et c’est tout.
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