Coucou la revoilà ! Après son
échec contre le mariage gay, la Manif pour tous veut redescendre dans la rue
pour protester contre la PMA aux femmes seules et aux couples de lesbiennes qui
pourrait bien devenir une réalité sous le règne de l’enfant Roi de France qui
se fera ainsi une large pub pour l’ouverture de son esprit verrouillé à toutes les
formes d’humanité. Les adeptes de la Manif sont persuadés – ou on les persuade
– qu’un enfant doit avoir une mère – euh… je crois – et un père pour être
équilibré. Moi, je pense que le père ne sert à rien, d’abord parce qu’il ne
peut pas tout faire, amener le fric à la maison et nettoyer les chiottes et le
cul de l’enfant. Moi, je pense que l’enfant est le fruit de la mère, une partie
inestimable de sa chair et que c’est elle qui est la mieux placée pour savoir
ce qu’il faut faire pour son rejeton. Si l’excès de travail que demande la
présence d’un enfant pose un problème, il suffit de ne pas en faire. On peut
très bien vivre sans enfants, sans chiens, sans chats et sans poissons rouge.
Moi – je me surprends à beaucoup parler de moi, mais c’est pour la bonne cause
-, j’ai eu une mère dépressive absente qui m’a beaucoup aimé en me laissant
faire ce que je voulais, un père gentil et rigolo qui passait ses journées dans
son atelier et ses soirées à l’écoute de l’opéra devant la radio. C’est lui qui
un jour, m’a pris – moi seul – par la main – alors qu’il avait aussi une
épouse, un autre fils et deux filles – et qui m’a emmener à l’opéra de Lyon –
j’avais une dizaine d’année – voir « Manon Lescaut » de Puccini dont
les premiers rôles étaient tenus par les artistes de la Scala de Milan. Jamais
mes parents n’ont su ce que je faisais à partir de l’âge 14 ans, depuis le jour
où j’ai déserté de collège. Je me suis élevé tout seul avec les Cahiers du
Cinéma, Diapason « Les Triomphes de
la psychanalyse » de Pierre daco, mon maître en classe d’écriture musicale Charles
Montaland et ma fabuleuse jeune professeure de piano Renée Charrat. Je n’ai pas
eu plus de problème que cette horde d’’enfants élevés – soi-disant – par une
mère et un père. Bien au contraire. J’ai eu une belle profession et beaucoup de
maîtresses qui mon beau coup aimées – moi aussi -. Oui, j’ai été – hélas, trois
fois hélas – marié à une psychopathe perverse. Elle a eu deux enfants, une
fille décédée et un gros connard de fils que je n’ai pas revu – et c’est tant
mieux - depuis plus de dix ans. Aujourd’hui, si je n’étais pas profondément
touché par la scandaleuse société de misère qu’on nous met de force sous le
nez, je serais heureux grâce à la femme qui m’accompagne, les musiques que
j’aime, Twin Peaks et Coin Coin, Hitchcock et l’immense Freud grâce à qui je
n’ai toujours pas re-rencontré la mort. Se battre contre la PMA est une
atteinte à la liberté de l’être humain. Mais l’enfant n’est pas indispensable. Le
pondre est un acte inhumain, d’abord parce qu’il ne l’a pas demandé, ensuite
parce que personne ne sait ce qu’il deviendra, personne ne sait s’il sera
heureux, malheureux où dans la détresse la plus complète. Le monde se
désarticule de plus en plus. Il est près de casser et de se laisser porter par
le torrent qui mène dans les gouffres sans fin où la vie ne peut exister. Alors
foutez-nous la paix et contentez-vous de vivre ce qui est encore possible… si
vous en avez la capacité !
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