XXIe siècle. 2018. La radio publique
israélienne s’est excusée, hier, pour avoir diffusée une œuvre de Richard
Wagner. Elle ne s’excuse jamais pour les innombrables meurtres qu’Israël commet
en Palestine et pour les emmerdements permanents que cet Etat cause au monde
entier en étant toujours près à entrer en guerre à la moindre peccadille.
Israël est traumatisé par la dernière guerre – et tout le monde peut le
comprendre – mais je ne crois pas que ce soit une raison pour traumatiser les
autres. Moi aussi j’ai été traumatisé pendant des années pour des raisons qui
ne vous regardent pas. Je suis allé voir un psy, une fois par semaine pendant
de nombreuses années. Aujourd’hui, je ne souffre plus de ce traumatisme. Je
suis simplement allez ouvertement dans la direction qui était la mienne :
vivre en dehors de la pourriture de notre société. Et je m’en porte très bien.
SI les israéliens n’ont pas de psys, je peux leur donner des adresses sérieuses
et garanties. C’est toujours mieux de se rencontrer soi-même plutôt que de
faire chier son voisin.
En postlude, je rappelle que Wagner est
mort bien avant la naissance d’Hitler. Et puis je rappelle aussi, que je suis –
depuis un peu plus de 60 ans - un grand spécialiste de Wagner que je vénère
comme Freud, Hitchcock ou Lynch. Dans la lecture que j’en fait – et qui est la
mienne -, je n’ai jamais décelé d’antisémitisme chez cet immense
poète-dramaturge qui était aussi, à l’occasion, un compositeur révolutionnaire.
Je n’y comprends qu’un grand développement de l’aventure psychanalytique que
nous vivons tous, que nous le voulions ou pas. Tristan n’a jamais aimé Isolde.
Isolde n’a jamais aimé Tristan. D’où cette vérité indiscutable : nous
croyons voir, nous croyons entendre, nous croyons sentir, nous croyons
aimer, alors que le sujet est tout à
fait ailleurs. La vie n’est qu’un piège qui nous enferme dans la paralysie. A
nous de le détourner.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire