Les Godillots par Vincent van Gogh (Paris, 1886). |
On ne parle que de ça. La France s’est
statufiée en attendant de bon plaisir du Roi qui prend son pied, comme jamais,
à faire attendre ainsi les français – et les françaises – debout, cul nu, tout
l’attirail à l’air. Va-t-on connaître, dans les heures prochaines, les
décisions de l’enfant attardé que les torchons de papier glissés dans les urnes
ont nommé Roi de France, successeur de François 1e, Louis XIV, Louis
le décapité et Napoléon. Il s’agit seulement de connaître la nouvelle
composition de la bande des godillots-ministres et de savoir si nos impôts nous
seront volés directement sur notre fiche de paie. Est-ce si important ?
Quelques soient les godillots nommés où en fonction, c’est de Roi qui décide
sans possibilité de contradiction. Quel que soit le mode de prélèvement des
impôts il faut les payer même si nous n’en avons pas les moyens. Alors pourquoi
se fixer sur ces faits divers dignes de la dernière coucherie de Ruquier,
Hanouna ou Kardashian. Moi, ce qui me préoccupe, c’est que la
démocratie n’a toujours pas été inventée et que les pauvres sont toujours
de plus en plus pauvres et les riches toujours de plus en plus riches, et cela me paraît le vrai et le seul sujet qui méritent notre
attention.
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