la
brume s’est épaissie
elle
a troublée ma pensée
quand
le voile s’est levé
sur
l’étendue de ma naïveté
J’ai
cru que les bébés
naissaient
dans les jardins
arrosés
d’une foule de grains
trempés
dans la rosée
c’est
lorsque j’ai lu
les
vers terrifiants de Wagner
que
surgirent les éclairs
qui
me rendirent la vue
c’est
Wotan le dieu des dieux
qui
du donjon de son château
où
croupissent les corps des héros
parsème
son sperme dans les creux
des
jambes écartelées
des
femelles humaines
qu’il
a forgé dans la haine
pour
se venger de son inutilité
je
ne crois plus aux choux
et
roses éjecteurs pulsionnels
géniteurs
de corps sans ailes
où
pullulent les germes fous
haG
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