Karine Le Marchand ressemble
étrangement à Khatia
Buniatishvili : toutes les deux - les deux K - ne savent pas s’exprimer sans minauder et
toutes les deux sont dans la plus extrême séduction, sauf que Karine ne joue
pas de la mèche qu’elle n’a pas et des deux gros seins pendant de Khatia pour
battre la mesure. Karine s’est spécialisée dans la cause désespérée des
cultivateurs isolés qui ne trouvent pas de femmes pour les accompagner dans
leur dur labeur journalier qui consiste à traire les vaches à cinq heures du
matin, à creuser la terre, a plonger les mains dans le purin et à mourir de
faim suite aux lois imposées par les Rois successifs de la France. Karine est
une femme grivoise qui aime tout ce qui se dit au-dessous de la ceinture. Elle
même le reconnaît : « La productrice avait peur et me coupait au
montage en se disant que cela ne pouvait pas passer. Elle en laissait une ou
deux car cela la faisait marrer et les téléspectateurs ont suivi. Aujourd'hui,
la production les garde toutes et parfois je râle car du coup je passe pour une
obsédée sexuelle ! Je
dis souvent : L'amour est
dans le pré,
c'est comme quand on va aux putes : quand on vient me voir, on sait que l'on va
y passer ! Le mec quand il va au bois de Boulogne, il s'est déjà fait son
cinéma dans sa voiture, il a mis son petit billet dans sa poche, il est tout
fébrile, et là il y a tout qui sort et il y en a partout (rires). Eh bien, les
tournages c'est pareil : quand les candidats arrivent, ils sont déjà mûrs. »
Karine est une coquine érotique et probablement plus qui aime faire copuler des
hommes et des femmes soumis à ses idées et probablement beaucoup d’autres
choses, dans l’herbe verte d’un pré où les vaches ont broutées et déféquées…
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