mémoires • fêtards et roublards, voici les goliards

« Abélard et Héloïse surpris par Fulbert »

 Jean Vignaud, (1819)

Joslyn Art Museum, Nebraska. USA

France, vers 1150

Sont-ils vraiment gens d'Eglise, ces coureurs de filles, fêtards impénitents, goinfres et hommes sans scrupules? En fait, les goliards sont avant tout des intellectuels débauchés, dont les écrits sèment le trouble au sein de l'Eglise. Leur inspiration est double: tantôt ils raillent cruellement la cour de Rome, les évêques, les moines et les prêtres; tantôt ils composent d'ardents poèmes célébrant les plaisirs du vin, du jeu et de l'amour.