lundi 3 juin 2019

vu à travers le tube • de wauqiez à l'enfant...



Wauquiez a démissionné. Les Républicains n’ont plus de Roi. S’ils avaient le moindre soupçon d’intelligence ils se réjouiraient de ce heureux hasard qui les débarrasse de leur chef et ils s’en passeraient définitivement. L’homme n’a pas besoin de chef. Il se suffit à lui-même. Et pour s’organiser sans chef, il doit nettoyer – récurer – sa pensée que l’on a façonnée avant et après sa naissance. Sa pensée est irriguée par les pensées et les comportements des générations précédentes – toutes, même les plus éloignées -, puis façonnée violement par les pensées et comportements de la femme qui la construit, de l’homme qui a apporté son assaisonnement, du pays de sa naissance et du milieu social dans lequel il a grandi : la ville, le quartier, l’école, la religion, les loisirs, les sources de l’information. Sa pensée est façonnée par l’ambiance familiale, les sources des connaissances, les modes absurdes, les affirmations, les fausses vérités, les morales destructrices, les convictions et – là est l’essentiel – le refus d’accepter qu’il n’est pas ce qu’il est. L’homme n’est pas lui. Il sera lui que lorsqu’il aura entrepris cette longue analyse freudienne qui le débarrassera des plus affligeants des monstres qui exigent et que son inconscient accueille si facilement. Wauquiez – disais-je – a démissionné. Et voilà que ses tristes comparses appellent responsables et adhérents LR à rejoindre l’armée de l’enfant, le Roi Dictateur qui n’a toujours trouvé personne pour lui barrer le chemin. La lâcheté humaine...   

dimanche 2 juin 2019

mots en lien




Le poétique délimite l'idée d'une noyade identifiable - l'île n'est pas déserte -  forme de parchemins fragments de fragrances, un calligramme dessiné. Je nais où je m'attache ?


haG

le puits au fond du jardin • croasser n’est pas coasser...




Le maire de Gajac s'inquiète de voir le chant du coq, le tocsin de l'église ou le meuglement des vaches au cœur de conflits de voisinage, voire de procédures judiciaires. Il a déclaré : « Laisser les grenouilles croasser ! » (*) Je rappelle au maire que ce sont les corbeaux et les corneilles qui croassent. Les grenouilles coassent... comme les crapauds qui font le régal de mes tubes.

anniversaire • la basse bulgare, nikolaï ghiaurov, nous a quittés il y a 15 ans aujourd’hui




Infelice! E tuo credevi - Nicolai Ghiaurov (Ernani)
Scala de Milan 1982

Nicolai Ghiaurov - Simon Boccanegra - Il lacerato spirito

Conductor: Claudio Abbado
La Scala de Milan, 1978.

Don Carlo - Il Grande Inquisitor ! -

Nicolai Ghiaurov & Martti Talvela
Live performance 25 oct 1970 WIEN

Nicolai Ghiaurov – Boris Godunov (Boris' Monologue and Clock Scene)




Le 2 juin 2004, il y a 15 ans aujourd’hui, décédait à Modène (Italie) la basse bulgare Nikolaï Ghiaurov. Il était âgé de 74 ans...







et aussi...

dans le noir du trou du puits




2 juin 2019 
Les pauvres sont toujours de plus en plus pauvres. Les riches sont toujours de plus en plus riches.
La démocratie n’a toujours pas été inventée.
La régression de la pensée est en marche. Rien ne saura l'arrêter.

vu à travers le tube • les héros sont fatigués...


Soit je suis en panne d’imagination soit il n’y a plus un seul mot à écrire pour commenter la sphère politique qui reste raide comme un bout de bois, puante comme un cadavre en décomposition, stérile comme ma grand mère qui dort sous terre depuis plus de quatre-vingt dix ans. Je pencherais plutôt pour la deuxième hypothèse. Hamon, Mélenchon, Wauquiez sont les trois qui ont subit un échec cuisant et sans appel. Je suis surpris de leur manque de discernement et surtout de leur manque de couilles. A leur place, tout homme qui se prétend homme aurait démissionné sur le champ et dès le résultats des élections, à 20h01 dimanche dernier et se serait retiré définitivement du business de la politique en se consacrant désormais à planter choux, carottes, navets, patates, salades – frisées ou non – confitures, biscuits et autres ingrédients. Seul Hamon hésiterait – hésiterait -. Mais le constat, huit jours après, c’est que ces trois énormes manipulateurs sont toujours là et bien là. Une fois encore – et ce ne sera pas la dernière -, par la faute de ces crétins, la France s’éloigne encore un peu plus de l’invention de la démocratie. Ah oui ! J’oubliais... Valls - n’ayant pas réussi à être maire de Barcelone - va épouser une riche héritière espagnole et Neymar – l’homme qui gagne des millions en jouant au ballon - est accusé de viol. Les héros sont fatigués...

samedi 1 juin 2019

mots en lien



On parle le temps qu’on parle le temps qui traverse les uns dans les autres en pointant l’invisible des corps, le visible des mots lisibles, des corps inlisibles laissés roulés, laissés déroulés par dedans, pour de vrai dans l’espace du temps.

haG

vu à travers le tube • une information digne d’intérêt...


Les seins de Lola M. après censure.
Un journal parisien – une revue – acheté par des centaines de milliers de crapauds-carpettes, baveux aussi, a fait sa une avec les seins de Lola M. qui, sur une plage française, a enlevé le haut. J’ai dévoré ce matin toutes les presses parisiennes, régionales, internationales et il m’a semblé que seule cette information était digne d’intérêt.

anniversaire • la mezzo-soprano américaine, frederica von stade, a 74 ans aujourd’hui



Strauss -- Der Rosenkavalier, Final Trio

Sophie: Kathleen Battle
Octavian: Frederica von Stade
Marschallin: Renee Fleming
Berliner Philharmoniker
Ckaudio Abaddo, direction

Recorded on December 31, 1992 in Berlin.

Mozart's Marriage of Figaro

Frederica von Stade as Cherubino

leana Cotrubas as Susanna.
John Pritchard, direction

The Glyndebourne Festival in 1973

"Va! Laisse couler mes larmes"; Werther; Jules Massenet

Frederica von Stade--Mezzo-soprano
John Pritchard--Conductor
London Philharmonic Orchestra
1976

Frederica von Stade - Can't help lovin' that man – Showboat
New York 1990.




Le 1e juin 1945, il y a 74 ans aujourd’hui, naissait à Somerville, dans le New Jersey la mezzo-soprano américaine Frederica von Stade...








et aussi...

dans le noir du trou du puits




1e juin 2019 
Les pauvres sont toujours de plus en plus pauvres. Les riches sont toujours de plus en plus riches.
La démocratie n’a toujours pas été inventée.
La régression de la pensée est en marche. Rien ne saura l'arrêter.