Encore un coup de bluff. Encore un coup
pour rien. Avec son Grenelle sur les violences conjugales, Schiappa va encore
noyer le poisson, embrouiller les esprits et énerver davantage les hommes qui
adorent battre et tuer leur compagne. Elle énerve déjà de plus en plus les
hommes battus qui n’en peuvent plus de leur mégère mais qui restent au logis et
supportent leur détresse d’abord par lâcheté et ensuite par compassion parce
que bobonne n’a jamais exigé un emploi rémunéré et qu’une séparation la
plongerait dans la merde ce qui retomberait obligatoirement sur les épaules du
pauvre type qui n’a toujours pas compris que la promiscuité avec la femme est
le poison de la vie. La compassion de l’homme est sa plus grande faiblesse et
pour cela, il doit consulter. J’en reviens à la femme battue et assassinée pour
constater qu’une énorme part des meurtriers avaient déjà fait l'objet de
plaintes, de gardes à vue, de condamnations, de peines, de sursis ou de
médiations pénales avant de commettre l'irréparable. La police, le gouvernement et le Roi de France manquent
à leur devoir en ne reconnaissant pas explicitement ces défaillances. Je ne
crois pas qu’il y ait de solutions immédiates puisque nous vivons encore à
l’ère du patriarche, de la virilité, de la compétition, de la puissance
physique, de la négation de la pensée, du rejet de Freud et de la femme-mère
couveuse qui éclate de rire quand son petit garçon de 3 ans s’esclaffe sur les
pétasses qu’il a rencontrées ici ou là ou vues dans les écran télés. C’est sur les futures générations – si la
terre est toujours terre – qu’il faut se pencher et changer radicalement la
société en répétant à tue-tête que l’autre est secondaire tant qu’on ne sait
pas qui on est. Ce que je dis est simple même si ça vous paraît complexe,
irréaliste et fantasmagorique. Et pourtant, c’est bien Jules Verne qui a
inventé la science moderne et c’est bien Hergé qui le premier est allé sur la
lune.
mardi 3 septembre 2019
lundi 2 septembre 2019
brêve
La
station Radio Classique faisait sa rentrée lundi 26 août 2019. Au registre des
nouveautés, la présence à l’antenne de Rolando Villazón et Gautier Capuçon. Le
premier anime tous les jours de la semaine l’émission Rolando Solo de 17h
à 18h, le second occupant la tranche horaire 10h 11h le week-end avec Les
carnets de Gautier Capuçon.
vu d’ailleurs • en finir avec l’hypocrisie sur le prix des places d’opéra ! par steeve bosvardin (resmusica.com)
« L’opéra est un marqueur social ! » Pour beaucoup de nos concitoyens qui considèrent hâtivement que l’opéra ne s’est pas démocratisé, c’est une évidence. Pour nombre de lyricomanes qui ont l’habitude de fréquenter les salles lyriques, cette accusation – car c’en est une – apparaît souvent facile, rapide et donc partiellement hypocrite.
Partiellement
hypocrite car, je ne sais si vous l’avez remarqué comme moi, la question
tarifaire est quasiment le seul prisme par lequel la démocratisation de l’art
lyrique est abordée. Un marqueur social donc, car l’opéra serait
réservé à une élite argentée. La solution ? Inciter chaque année les
maisons d’opéra à justifier leurs tarifs soi-disant exorbitants et
à les tirer vers le bas pour permettre à une majorité de citoyens
financièrement écrasés de pouvoir accéder aux beautés de cet art ! Mais à y
regarder plus sincèrement…
Un petit tour d’horizon
des tarifs des spectacles dit « populaires »
Depuis quelques temps
bruissent dans Paris des échos du prochain spectacle de Madonna au Grand Rex.
Un spectacle annoncé intime pour la plus grande joie des fans qui pourront
accéder à leur idole pour peu qu’ils sacrifient au moins 400 € de leur pouvoir
d’achat (les tarifs iraient jusqu’à 700 €). Certains sur Twitter s’amusent en
évoquant la vente d’un de leurs organes pour s’offrir le précieux sésame. En
regardant les tarifs des concerts de Céline Dion, Beyoncé ou Patrick Bruel, on
constate rapidement qu’il n’y a rien à moins de 40 € (pour de mauvaises
places). Alors, il faut là aussi casser la tirelire…
Par ailleurs, je me suis
fais ironiquement la réflexion que n’ayant jamais bénéficié d’éveil à cette
forme d’expression musicale, je n’ai jamais accédé à un concert de rap de ma
vie et je dois même reconnaître que les us et coutumes des fans sont pour moi
une source d’angoisse car n’ayant aucun de leurs codes, j’ai peur de ne pas me
sentir à l’aise. À ce titre, j’ai pensé envoyer une lettre au Ministre de la
culture pour le supplier de démocratiser davantage le rap car force est de
constater que cette musique n’est pas parvenue jusqu’à moi, d’autant que les
prix des places ne sont pas donnés non plus et que les concerts de certains
rappeurs peuvent largement rivaliser avec ceux des reines de la pop ! Et
pourtant, rassurons-nous. Tout sera complet !
Le prix de l’opéra
Concrètement, pour ce
qui est, par exemple, de l’Opéra de Paris – et hors promotions en tout genre –
les tarifs s’échelonnent entre 15 et 240 €, soit une fourchette assez proche
des spectacles dits « populaires ».
Pour ce qui est des
opéras de province, les tarifs dégringolent. À titre d’exemple, pour l’Opéra de
Bordeaux, la fourchette se situe entre 29 et 112 €, à Lyon elle est entre 10 et
110 € et à Limoges on arrive à des tarifs compris entre 20 et 60 €. De fait,
l’opéra est moins cher quand on s’éloigne de la capitale, quand tant de
provinciaux viennent à Paris dépenser leurs économies pour le concert de la dernière
chanteuse à la mode.
Le paradoxe est que les
professionnels eux-mêmes aiment relayer à l’envi l’idée que l’opéra serait trop
cher ! Pour ma part, je suis né dans une famille modeste, je n’ai
bénéficié d’aucune éducation musicale et mon statut d’étudiant ne m’octroyait
pas beaucoup de moyens financiers. Toutefois, animé par un esprit de curiosité
et par le pressentiment que quelque chose allait se passer, j’ai consulté le
site internet de l’Opéra de Paris et là, miracle ! Je me suis rendu compte
que je pouvais aller à l’opéra pour le prix d’une place de cinéma. J’ai vu des
places à 10 €, des pass pour les jeunes à 20 € qui ouvraient droit à plein
d’avantages. Évidemment, ces lieux sont fréquentés par les hommes et femmes de
pouvoir, par les élites intellectuelles et financières mais le sont-ils
davantage que les stades de foot ? Et puis, peu m’importait en vérité car
la seule chose qui comptait pour moi, c’était de ne pas être financièrement
exclu.
Il ne s’agit pas ici
d’évacuer toute forme de questionnement sur le prix des places d’opéra et on
peut naturellement s’interroger sur l’évolution des tarifs depuis le début des
années 2000 et comme le rappelait très justement un de mes confrères dans un
précédent article consacré à l’élitisme
des places vides, à l’Opéra de Paris les places à 10 € sont passées à 15
€, une luxueuse catégorie Optima est apparue et le nombre de
places des catégories intermédiaires s’est considérablement réduit, entraînant
mécaniquement une hausse des prix et de la jauge pour les soirées les plus
courues. Les subventions données avec l’argent public à l’Opéra exigent que
l’institution rende des comptes mais, en terme de fourchette de prix, l’opéra
n’est pas plus cher que tout autre type de concerts.
Par ailleurs, il est
communément admis qu’une nouvelle production de l’Opéra de Paris coûte en
moyenne un million d’euros. Le metteur en scène et ses assistants, la
fabrication des décors et des costumes par les artisans des ateliers de
l’opéra, l’achat du matériel… Et cela sans compter les salaires de l’orchestre,
du chef d’orchestre, du chœur, du chef de chœur, etc. Tout cela fait du monde.
Tout cela fait du travail. Alors, pourquoi tout cela devrait-il
être moins cher qu’un show d’une star française ou américaine ? Pourquoi
l’opéra est-il la seule catégorie de spectacles systématiquement stigmatisée
sur le prix des places ? L’opéra ne mériterait-il donc aucun
sacrifice financier ?
C’est la raison pour
laquelle la question des prix de l’opéra m’a toujours profondément agacé en ce
qu’elle me semble hypocrite. Car soyons clair, au moins tous les gens qui iront
au concert de Madonna peuvent aussi s’offrir une place d’opéra. Et pourtant, la
majorité d’entre eux ne le font pas ! Pourquoi ?
Et si tout cela n’était
qu’une simple question de choix ?
Il devient indispensable
d’admettre que tout le monde a le droit de dépenser son argent comme il
l’entend et qu’il y a fort à parier que même à 100 € pour les meilleures places
et à 5 pour les plus mauvaises, l’opéra ne serait pas pris d’assaut par la
grande majorité de la population qui le considérerait toujours comme un
divertissement élitiste et trop exigeant. Ils auraient à la fois tort (on peut
aimer l’opéra sans avoir aucune référence) et raison (ces références aident à
l’appréciation du genre ou à décupler le plaisir). Une chose est certaine, tout
cela n’a pas grand-chose à voir avec la question tarifaire et nos élites – étatiques
et privées – invoquent souvent cette question pour mieux masquer la
forêt de tout ce qui pourrait être fait pour susciter l’envie et la curiosité.
Très prosaïquement, les
gens font le choix de ne pas aller à l’opéra comme je fais le choix de ne pas
aller entendre un concert de rap. Parce que ça ne nous parle pas, parce que ce
n’est pas notre univers. C’est mon droit. C’est le leur. Car mettre de l’argent
sur la table, c’est concrétiser un désir en sacrifiant à son plaisir une part
de son pouvoir d’achat. Le plus important est de considérer que les agents
économiques que nous sommes ont la responsabilité de leur choix et, dans ce
cadre, l’opéra ne doit pas être plus cher que les autres formes d’expressions
musicales. À ce titre, les subventions publiques permettent en France de faire
que l’opéra soit, au moins financièrement, accessible au plus grand nombre
(rappelons comparativement que la fourchette de prix du Metropolitan Opera de
New York oscille entre 50 et 380 $).
Aussi, à mon sens, c’est
le désir qu’il faut éveiller et non la baisse des prix qu’il faut conquérir. Il
n’y aurait rien de plus affreux que la gratuité qui fait d’un spectacle un
divertissement au rabais alors qu’il doit être une recherche (ce point de vue
est d’ailleurs aussi valable pour toutes les autres institutions culturelles
comme les théâtres et les musées). Une recherche de beauté et d’émancipation
qui a un coût et qu’il faut accepter. On y arrive pour Madonna, on peut bien y
arriver pour Verdi !
anniversaire • le chef d’orchestre et violoniste, jean-christophe spinosi, a 55 ans aujourd’hui
En savoir plus...
Maurice
Ravel, La Valse
hr-Sinfonieorchester
(Frankfurt Radio Symphony Orchestra)
Jean-Christophe
Spinosi, Dirigent
hr-Sendesaal,
Frankfurt, 5. November 2011
Emilie
Rose Bry, soprano
Ensemble
Matheus
Jean-Christophe
Spinosi, direction
CLAUDIO
MONTEVERDI Vespro della Beata Vergine, extraits Lamento della Ninfa
ALESSANDRO
SCARLATTI Dormi, O Fulmine
HAMZA
EL DIN «Escalay»
GIULIO
CACCINI «Con le luci d’un bel ciglio»
TARQUINIO
MERULA «Canzonetta spirituale sopra alla nanna»
ATTILIO
ARIOSTI Ogni bene in ciel
CHANT
TRADITIONNEL «Amazing Grace»
20
juin 2018, Eglise Saint-Germain-des-Prés, Paris
Autres anniversaires...
vu à travers le tube • schiappa fait sa com’
Schiappa fait sa com’. Elle lance ce
mardi une opération « Grenelle des violences conjugales » qui
s’achèvera le lundi 25 novembre, lors de la Journée internationale pour
l'élimination de la violence à l'égard des femmes. 3 mois – ou presque - de
papotages inutiles et de reportages radios et télés pour dire toujours la même
chose : « l’homme est un ignoble porc qui a pour objet de massacrer
sa douce épouse qui a eu tord de l’épouser et vivre avec lui en toute
promiscuité. ». La suppression des violences conjugales ne viendra que de
la suppression de la conjugalité, de la suppression de la famille et de l’interdiction
de pondre un enfant sans avoir fait des études préalables. Nous allons vivre 3
mois Shiappa. Souhaitons-nous beaucoup de courage.
dimanche 1 septembre 2019
le puits au fond du jardin • j’ai été directeur... putain !
Aujourd’hui, il y a cinquante ans jour
pour jour, à 9h du matin, je prenais mes fonctions de directeur de
conservatoire de musique à Aix-les-Bains. J’avais 25 ans et j’ignorais que je
garderais ce poste durant 35 ans, jusqu’à ma retraite. Ce lundi 1e
septembre 1969, j’ai trouvé un bureau avec une table, une chaise et un
téléphone. C’est tout. Pas un document pouvant m’indiquer s’il y avait des
élèves et des professeurs. Au bout d’une semaine, le secrétaire général de la
ville – bien qu’au placard – a réussi à me dénicher une liste de 1 élève (en
chorale) et 5 ou 6 professeurs dont pas un de travaillait plus de 5 ou 6 heures
pas semaine. Mon seul réconfort à été l’apéritif
de midi chez le Docteur Philippe Deslous-Paoli, adjoint à la Culture qui m’avait
demandé de passer chez lui chaque jour pour papoter autour de mes prétentions
pour l’établissement. Je ne le remercierais jamais assez – bien qu’il soit mort
deux ans plus tard -, car c’est grâce à lui et a lui seul, alors qu’il était en
dissidence avec le maire, qu’en cédant à l’essentiel de mes exigences pour
reconstruire une maison à l’agonie depuis plusieurs années, j’ai réussi à
travailler. Cinq ou six ans plus tard le conservatoire avait autour de 900
élèves et 22 professeurs TOUS titulaires et à plein temps. Cette réussite dont
je suis fier, m’a valu beaucoup d’ennuis. J’ai dû faire un procès au maire –
que j’ai gagné – et passé mes journées en joutes terrifiantes contre se gros
con et son administration. Il s’appelait Grosjean. Il est resté maire une
éternité et grâce à ses tricheries dans sa profession – fabricant de fromages –
il a dû céder sa place à son adjoint à la culture Gratien Ferrari, le
successeur du Docteur Deslou-Paoli, le père de Laurence Ferrari, épouse de
Renaud Capuçon, célèbre par ses interventions journalistiques, à la tété, tout
simplement ignobles. D’excellent adjoint à la Culture, il est devenu un
pitoyable maire plus préoccupé pas sa position politique que par l’art et le
savoir. Puis plus tard, j’ai dû subir un
troisième crétin, Dominique Dord, ami de Sarkozy, impliqué dans l’affaire
Bygmalion et jamais inquiété. Aujourd’hui le conservatoire est à l’abandon. Il
fonctionne grâce à ma secrétaire qui est toujours en poste. Si le professeur
est consciencieux ça se passe bien. Si non, comme il n’y a plus de patrons,
c’est la débandade. Mon 1e successeur s’est fait viré – il est passé
au grade de professeur avec la paie de directeur -. Mon 2e
successeur a compris tout de suite à qui il avait à faire. Il est parti à la
fin de l’année scolaire. Et depuis, c’est de directeur de l’école de musique de
variété qui vient faire un tour chaque semaine. Il demande – je ne sais pas à
qui – comment ça se passe. Je ne sais pas qui lui répond que tout se passe
bien. Il se précipite au bureau du maire et dit qu’au conservatoire, c’est le
top niveau. Tout le monde est content.
Le maire parce qu’il n’a plus d’emmerdement avec le directeur et le
pseudo-directeur qui a une belle rallonge en fin de mois. Voilà. C’est
pourquoi, aujourd’hui, je me demande pourquoi je n’ai pas fait autre chose de
ma vie. J’aurais pu vendre des frites sur le marché, écouler de la drogue,
mettre des donzelles sur le trottoir. Non... j’ai été directeur ! Putain
de merde !
anniversaire • le chef d’orchestre japonais, seiji ozawa, a 84 ans aujourd’hui
En savoir plus...
Bruckner,
Symphonie n°7
Seiji
Ozawa, direction
Saito
Kinen Orchestra
2003.9.10
Matumoto Bunka Kaikan.Nagano. Japan (live)
Stravinski,
Le Sacre du printemps
The
Bavarian Radio Symphony Orchestra
Seiji
Osawa, direction
1983
Autres anniversaires...
vu à travers le tube • la crotte de pigeon tombée dans la mare au canard... plouf !
Je me fiche du passé, du présent et du
futur de Moix comme je me fiche de l’émission de Ruquier - que je ne regarde jamais - qui n’entretient que
de fausses polémiques pour allécher le client. Je suis simplement étonné que
Ruquier n’ait pas encore été mis à la retraite et que Moix continue à faire la
une des médias. D’autres, qui ont simplement regardé – et admiré – les seins à
peine voilés d’un jolie dame qui passait dans la rue, se sont retrouvés à la
rue et hués par la foule en délire. Crétin de monde et crétins de gens qui
habitent ce monde. Personne ne me fera croire que la vie vaut plus qu’une
crotte de pigeon tombée pas hasard dans une mare aux canards.
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