mardi 3 septembre 2019

vu à travers le tube • l’irrésistible coup de bluff schiapparien...


Encore un coup de bluff. Encore un coup pour rien. Avec son Grenelle sur les violences conjugales, Schiappa va encore noyer le poisson, embrouiller les esprits et énerver davantage les hommes qui adorent battre et tuer leur compagne. Elle énerve déjà de plus en plus les hommes battus qui n’en peuvent plus de leur mégère mais qui restent au logis et supportent leur détresse d’abord par lâcheté et ensuite par compassion parce que bobonne n’a jamais exigé un emploi rémunéré et qu’une séparation la plongerait dans la merde ce qui retomberait obligatoirement sur les épaules du pauvre type qui n’a toujours pas compris que la promiscuité avec la femme est le poison de la vie. La compassion de l’homme est sa plus grande faiblesse et pour cela, il doit consulter. J’en reviens à la femme battue et assassinée pour constater qu’une énorme part des meurtriers avaient déjà fait l'objet de plaintes, de gardes à vue, de condamnations, de peines, de sursis ou de médiations pénales avant de commettre l'irréparable. La police, le gouvernement et le Roi de France manquent à leur devoir en ne reconnaissant pas explicitement ces défaillances. Je ne crois pas qu’il y ait de solutions immédiates puisque nous vivons encore à l’ère du patriarche, de la virilité, de la compétition, de la puissance physique, de la négation de la pensée, du rejet de Freud et de la femme-mère couveuse qui éclate de rire quand son petit garçon de 3 ans s’esclaffe sur les pétasses qu’il a rencontrées ici ou là ou vues dans les écran télés.  C’est sur les futures générations – si la terre est toujours terre – qu’il faut se pencher et changer radicalement la société en répétant à tue-tête que l’autre est secondaire tant qu’on ne sait pas qui on est. Ce que je dis est simple même si ça vous paraît complexe, irréaliste et fantasmagorique. Et pourtant, c’est bien Jules Verne qui a inventé la science moderne et c’est bien Hergé qui le premier est allé sur la lune.

lundi 2 septembre 2019

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Au temps rond de ma bedaine abrutie avant que mon corps la défasse avec ma vraie  poupée de chair, une folie en déraison vide mes yeux de coq à rigoler.

haG

brêve


La station Radio Classique faisait sa rentrée lundi 26 août 2019. Au registre des nouveautés, la présence à l’antenne de Rolando Villazón et Gautier Capuçon. Le premier anime tous les jours de la semaine l’émission Rolando Solo de 17h à 18h, le second occupant la tranche horaire 10h 11h le week-end avec Les carnets de Gautier Capuçon.

vu d’ailleurs • en finir avec l’hypocrisie sur le prix des places d’opéra ! par steeve bosvardin (resmusica.com)


 

« L’opéra est un marqueur social ! » Pour beaucoup de nos concitoyens qui considèrent hâtivement que l’opéra ne s’est pas démocratisé, c’est une évidence. Pour nombre de lyricomanes qui ont l’habitude de fréquenter les salles lyriques, cette accusation – car c’en est une – apparaît souvent facile, rapide et donc partiellement hypocrite.

Partiellement hypocrite car, je ne sais si vous l’avez remarqué comme moi, la question tarifaire est quasiment le seul prisme par lequel la démocratisation de l’art lyrique est abordée. Un marqueur social donc, car l’opéra serait réservé à une élite argentée. La solution ? Inciter chaque année les maisons d’opéra à justifier leurs tarifs soi-disant exorbitants et à les tirer vers le bas pour permettre à une majorité de citoyens financièrement écrasés de pouvoir accéder aux beautés de cet art ! Mais à y regarder plus sincèrement…
Un petit tour d’horizon des tarifs des spectacles dit « populaires »
Depuis quelques temps bruissent dans Paris des échos du prochain spectacle de Madonna au Grand Rex. Un spectacle annoncé intime pour la plus grande joie des fans qui pourront accéder à leur idole pour peu qu’ils sacrifient au moins 400 € de leur pouvoir d’achat (les tarifs iraient jusqu’à 700 €). Certains sur Twitter s’amusent en évoquant la vente d’un de leurs organes pour s’offrir le précieux sésame. En regardant les tarifs des concerts de Céline Dion, Beyoncé ou Patrick Bruel, on constate rapidement qu’il n’y a rien à moins de 40 € (pour de mauvaises places). Alors, il faut là aussi casser la tirelire…
Par ailleurs, je me suis fais ironiquement la réflexion que n’ayant jamais bénéficié d’éveil à cette forme d’expression musicale, je n’ai jamais accédé à un concert de rap de ma vie et je dois même reconnaître que les us et coutumes des fans sont pour moi une source d’angoisse car n’ayant aucun de leurs codes, j’ai peur de ne pas me sentir à l’aise. À ce titre, j’ai pensé envoyer une lettre au Ministre de la culture pour le supplier de démocratiser davantage le rap car force est de constater que cette musique n’est pas parvenue jusqu’à moi, d’autant que les prix des places ne sont pas donnés non plus et que les concerts de certains rappeurs peuvent largement rivaliser avec ceux des reines de la pop ! Et pourtant, rassurons-nous. Tout sera complet !
Le prix de l’opéra
Concrètement, pour ce qui est, par exemple, de l’Opéra de Paris – et hors promotions en tout genre – les tarifs s’échelonnent entre 15 et 240 €, soit une fourchette assez proche des spectacles dits « populaires ».
Pour ce qui est des opéras de province, les tarifs dégringolent. À titre d’exemple, pour l’Opéra de Bordeaux, la fourchette se situe entre 29 et 112 €, à Lyon elle est entre 10 et 110 € et à Limoges on arrive à des tarifs compris entre 20 et 60 €. De fait, l’opéra est moins cher quand on s’éloigne de la capitale, quand tant de provinciaux viennent à Paris dépenser leurs économies pour le concert de la dernière chanteuse à la mode.
Le paradoxe est que les professionnels eux-mêmes aiment relayer à l’envi l’idée que l’opéra serait trop cher ! Pour ma part, je suis né dans une famille modeste, je n’ai bénéficié d’aucune éducation musicale et mon statut d’étudiant ne m’octroyait pas beaucoup de moyens financiers. Toutefois, animé par un esprit de curiosité et par le pressentiment que quelque chose allait se passer, j’ai consulté le site internet de l’Opéra de Paris et là, miracle ! Je me suis rendu compte que je pouvais aller à l’opéra pour le prix d’une place de cinéma. J’ai vu des places à 10 €, des pass pour les jeunes à 20 € qui ouvraient droit à plein d’avantages. Évidemment, ces lieux sont fréquentés par les hommes et femmes de pouvoir, par les élites intellectuelles et financières mais le sont-ils davantage que les stades de foot ? Et puis, peu m’importait en vérité car la seule chose qui comptait pour moi, c’était de ne pas être financièrement exclu.
Il ne s’agit pas ici d’évacuer toute forme de questionnement sur le prix des places d’opéra et on peut naturellement s’interroger sur l’évolution des tarifs depuis le début des années 2000 et comme le rappelait très justement un de mes confrères dans un précédent article consacré à l’élitisme des places vides, à l’Opéra de Paris les places à 10 € sont passées à 15 €, une luxueuse catégorie Optima est apparue et le nombre de places des catégories intermédiaires s’est considérablement réduit, entraînant mécaniquement une hausse des prix et de la jauge pour les soirées les plus courues. Les subventions données avec l’argent public à l’Opéra exigent que l’institution rende des comptes mais, en terme de fourchette de prix, l’opéra n’est pas plus cher que tout autre type de concerts.
Par ailleurs, il est communément admis qu’une nouvelle production de l’Opéra de Paris coûte en moyenne un million d’euros. Le metteur en scène et ses assistants, la fabrication des décors et des costumes par les artisans des ateliers de l’opéra, l’achat du matériel… Et cela sans compter les salaires de l’orchestre, du chef d’orchestre, du chœur, du chef de chœur, etc. Tout cela fait du monde. Tout cela fait du travail. Alors, pourquoi tout cela devrait-il être moins cher qu’un show d’une star française ou américaine ? Pourquoi l’opéra est-il la seule catégorie de spectacles systématiquement stigmatisée sur le prix des places ? L’opéra ne mériterait-il donc aucun sacrifice financier ?
C’est la raison pour laquelle la question des prix de l’opéra m’a toujours profondément agacé en ce qu’elle me semble hypocrite. Car soyons clair, au moins tous les gens qui iront au concert de Madonna peuvent aussi s’offrir une place d’opéra. Et pourtant, la majorité d’entre eux ne le font pas ! Pourquoi ?
Et si tout cela n’était qu’une simple question de choix ? 
Il devient indispensable d’admettre que tout le monde a le droit de dépenser son argent comme il l’entend et qu’il y a fort à parier que même à 100 € pour les meilleures places et à 5 pour les plus mauvaises, l’opéra ne serait pas pris d’assaut par la grande majorité de la population qui le considérerait toujours comme un divertissement élitiste et trop exigeant. Ils auraient à la fois tort (on peut aimer l’opéra sans avoir aucune référence) et raison (ces références aident à l’appréciation du genre ou à décupler le plaisir). Une chose est certaine, tout cela n’a pas grand-chose à voir avec la question tarifaire et nos élites – étatiques et privées – invoquent souvent cette question pour mieux masquer la forêt de tout ce qui pourrait être fait pour susciter l’envie et la curiosité.
Très prosaïquement, les gens font le choix de ne pas aller à l’opéra comme je fais le choix de ne pas aller entendre un concert de rap. Parce que ça ne nous parle pas, parce que ce n’est pas notre univers. C’est mon droit. C’est le leur. Car mettre de l’argent sur la table, c’est concrétiser un désir en sacrifiant à son plaisir une part de son pouvoir d’achat. Le plus important est de considérer que les agents économiques que nous sommes ont la responsabilité de leur choix et, dans ce cadre, l’opéra ne doit pas être plus cher que les autres formes d’expressions musicales. À ce titre, les subventions publiques permettent en France de faire que l’opéra soit, au moins financièrement, accessible au plus grand nombre (rappelons comparativement que la fourchette de prix du Metropolitan Opera de New York oscille entre 50 et 380 $).
Aussi, à mon sens, c’est le désir qu’il faut éveiller et non la baisse des prix qu’il faut conquérir. Il n’y aurait rien de plus affreux que la gratuité qui fait d’un spectacle un divertissement au rabais alors qu’il doit être une recherche (ce point de vue est d’ailleurs aussi valable pour toutes les autres institutions culturelles comme les théâtres et les musées). Une recherche de beauté et d’émancipation qui a un coût et qu’il faut accepter. On y arrive pour Madonna, on peut bien y arriver pour Verdi !

anniversaire • le chef d’orchestre et violoniste, jean-christophe spinosi, a 55 ans aujourd’hui







En savoir plus...

Maurice Ravel, La Valse

hr-Sinfonieorchester (Frankfurt Radio Symphony Orchestra)
Jean-Christophe Spinosi, Dirigent

hr-Sendesaal, Frankfurt, 5. November 2011

Emilie Rose Bry, soprano
Ensemble Matheus
Jean-Christophe Spinosi, direction

CLAUDIO MONTEVERDI Vespro della Beata Vergine, extraits Lamento della Ninfa
ALESSANDRO SCARLATTI Dormi, O Fulmine
HAMZA EL DIN «Escalay»
GIULIO CACCINI «Con le luci d’un bel ciglio»
TARQUINIO MERULA «Canzonetta spirituale sopra alla nanna»
ATTILIO ARIOSTI Ogni bene in ciel
CHANT TRADITIONNEL «Amazing Grace»

20 juin 2018, Eglise Saint-Germain-des-Prés, Paris



Autres anniversaires...

vu à travers le tube • schiappa fait sa com’


Schiappa fait sa com’. Elle lance ce mardi une opération « Grenelle des violences conjugales » qui s’achèvera le lundi 25 novembre, lors de la Journée internationale pour l'élimination de la violence à l'égard des femmes. 3 mois – ou presque - de papotages inutiles et de reportages radios et télés pour dire toujours la même chose : « l’homme est un ignoble porc qui a pour objet de massacrer sa douce épouse qui a eu tord de l’épouser et vivre avec lui en toute promiscuité. ». La suppression des violences conjugales ne viendra que de la suppression de la conjugalité, de la suppression de la famille et de l’interdiction de pondre un enfant sans avoir fait des études préalables. Nous allons vivre 3 mois Shiappa. Souhaitons-nous beaucoup de courage.

dimanche 1 septembre 2019

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J'ai peur à cause du sang des têtes fiancées aux corps que j’avais vexés pour la trouille de la fascination des coïncidences.

haG

le puits au fond du jardin • j’ai été directeur... putain !



Aujourd’hui, il y a cinquante ans jour pour jour, à 9h du matin, je prenais mes fonctions de directeur de conservatoire de musique à Aix-les-Bains. J’avais 25 ans et j’ignorais que je garderais ce poste durant 35 ans, jusqu’à ma retraite. Ce lundi 1e septembre 1969, j’ai trouvé un bureau avec une table, une chaise et un téléphone. C’est tout. Pas un document pouvant m’indiquer s’il y avait des élèves et des professeurs. Au bout d’une semaine, le secrétaire général de la ville – bien qu’au placard – a réussi à me dénicher une liste de 1 élève (en chorale) et 5 ou 6 professeurs dont pas un de travaillait plus de 5 ou 6 heures pas semaine.  Mon seul réconfort à été l’apéritif de midi chez le Docteur Philippe Deslous-Paoli, adjoint à la Culture qui m’avait demandé de passer chez lui chaque jour pour papoter autour de mes prétentions pour l’établissement. Je ne le remercierais jamais assez – bien qu’il soit mort deux ans plus tard -, car c’est grâce à lui et a lui seul, alors qu’il était en dissidence avec le maire, qu’en cédant à l’essentiel de mes exigences pour reconstruire une maison à l’agonie depuis plusieurs années, j’ai réussi à travailler. Cinq ou six ans plus tard le conservatoire avait autour de 900 élèves et 22 professeurs TOUS titulaires et à plein temps. Cette réussite dont je suis fier, m’a valu beaucoup d’ennuis. J’ai dû faire un procès au maire – que j’ai gagné – et passé mes journées en joutes terrifiantes contre se gros con et son administration. Il s’appelait Grosjean. Il est resté maire une éternité et grâce à ses tricheries dans sa profession – fabricant de fromages – il a dû céder sa place à son adjoint à la culture Gratien Ferrari, le successeur du Docteur Deslou-Paoli, le père de Laurence Ferrari, épouse de Renaud Capuçon, célèbre par ses interventions journalistiques, à la tété, tout simplement ignobles. D’excellent adjoint à la Culture, il est devenu un pitoyable maire plus préoccupé pas sa position politique que par l’art et le savoir.  Puis plus tard, j’ai dû subir un troisième crétin, Dominique Dord, ami de Sarkozy, impliqué dans l’affaire Bygmalion et jamais inquiété. Aujourd’hui le conservatoire est à l’abandon. Il fonctionne grâce à ma secrétaire qui est toujours en poste. Si le professeur est consciencieux ça se passe bien. Si non, comme il n’y a plus de patrons, c’est la débandade. Mon 1e successeur s’est fait viré – il est passé au grade de professeur avec la paie de directeur -. Mon 2e successeur a compris tout de suite à qui il avait à faire. Il est parti à la fin de l’année scolaire. Et depuis, c’est de directeur de l’école de musique de variété qui vient faire un tour chaque semaine. Il demande – je ne sais pas à qui – comment ça se passe. Je ne sais pas qui lui répond que tout se passe bien. Il se précipite au bureau du maire et dit qu’au conservatoire, c’est le top niveau. Tout le monde est content.  Le maire parce qu’il n’a plus d’emmerdement avec le directeur et le pseudo-directeur qui a une belle rallonge en fin de mois. Voilà. C’est pourquoi, aujourd’hui, je me demande pourquoi je n’ai pas fait autre chose de ma vie. J’aurais pu vendre des frites sur le marché, écouler de la drogue, mettre des donzelles sur le trottoir. Non... j’ai été directeur ! Putain de merde !   

anniversaire • le chef d’orchestre japonais, seiji ozawa, a 84 ans aujourd’hui






En savoir plus...

Bruckner, Symphonie n°7

Seiji Ozawa, direction
Saito Kinen Orchestra
2003.9.10 Matumoto Bunka Kaikan.Nagano. Japan (live)

Stravinski, Le Sacre du printemps

The Bavarian Radio Symphony Orchestra
Seiji Osawa, direction

1983


Autres anniversaires...

vu à travers le tube • la crotte de pigeon tombée dans la mare au canard... plouf !


Je me fiche du passé, du présent et du futur de Moix comme je me fiche de l’émission de Ruquier - que je ne regarde jamais - qui n’entretient que de fausses polémiques pour allécher le client. Je suis simplement étonné que Ruquier n’ait pas encore été mis à la retraite et que Moix continue à faire la une des médias. D’autres, qui ont simplement regardé – et admiré – les seins à peine voilés d’un jolie dame qui passait dans la rue, se sont retrouvés à la rue et hués par la foule en délire. Crétin de monde et crétins de gens qui habitent ce monde. Personne ne me fera croire que la vie vaut plus qu’une crotte de pigeon tombée pas hasard dans une mare aux canards.